Lundi 20 janvier, les épreuves de bac pour les classes de 1ère vont commencer Lundi 20 janvier, les épreuves de bac pour les classes de 1ère vont commencer (E3C). Le Ministre de l’Education Nationale répète à l’envi depuis plusieurs mois que « tout est prêt ». Le SNES-FSU constate, au contraire, un état d’impréparation inquiétant pour la bonne tenue de ces épreuves : sujets erronés, qui ne correspondent pas aux programmes, conseils de révision donnés par des chefs d’établissements ou des inspecteurs à certains élèves entraînant une rupture d’égalité manifeste, fuite des sujets, conditions matérielles de passage des épreuves déplorables (1 surveillant par salle, manque de temps pour paramétrer les calculatrices etc), inquiétudes sur la dématérialisation de copies etc. Le décalage entre le discours du Ministre et la réalité est stupéfiant, entre auto-persuasion et stratégie politique pour délégitimer le discours des personnels qui dénoncent les conditions dans lesquelles va se dérouler ce nouveau baccalauréat.
De l’art d’entendre raison…
Le SNES-FSU alerte depuis des mois sur l’état d’impréparation des épreuves et demande l’annulation de cette session, dans l’intérêt des élèves et des professeurs, déjà épuisés par la mise en place, à marche forcée de cette réforme. Une large intersyndicale, qui dépasse les clivages sur l’appréciation de la réforme a solennellement demandé au Ministre de renoncer à cette première session. Les professeurs se sont mobilisés ces dernières semaines pour faire entendre leurs inquiétudes et leur colère.
Le Ministre, une nouvelle fois, n’a pas répondu, préférant pointer du doigt les personnels mobilisés. En refusant le dialogue, en divisant les personnels, il n’a fait qu’exacerber les tensions. Il sera donc le seul responsable des dysfonctionnements qui pourraient marquer cette session.