Le SNES avait aussitôt protesté contre cette annonce, indiquant notamment à M. Hamon que les colles des classes préparatoires sont en partie assurées par les professeurs de ces classes, mais aussi par des professeurs du secondaire, des étudiants, des doctorants, des enseignants d’université, etc.
Ensuite, un simple calcul montrait que le montant budgétaire des heures de colles était sans commune mesure avec celui de la prime de professeur des écoles.
Les interventions du SNES on porté leurs fruits. En effet, dans un premier temps, une dépêche d’AEF du 21 octobre titrait : Rémunération des enseignants : Najat Vallaud-Belkacem refuse de revoir celle des professeurs de CPGE au profit des PE
Puis, le 27 octobre, le SNES a reçu le message suivant:
Pour faire suite à votre demande, Benoit Hamon ne déposera finalement pas d’amendement relatif à la prime des enseignants. Les contraintes de rédaction des amendements faisaient de cette initiative un amendement de crédit consistant en un transfert de ressources de la rémunération des uns vers celle des autres. Aussi, le signal politique envoyé aurait été brouillé et difficile à expliquer.