Après avoir ouvert l’accès à la classe exceptionnelle en supprimant le contingentement et les viviers, le ministère prétend instaurer un système de sélection des promus aussi opaque qu’arbitraire. Ainsi, le projet proposé par le ministère instaure un système opaque et arbitraire dans lequel aucune contestation n’est possible. Les critères qui doivent être pris en compte par les chefs d’établissement et les IPR pour établir les avis ne sont ni définis ni cadrés. Les avis sont portés à la connaissance des promouvables mais ne sont pas susceptibles de recours. Les collègues qui ne sont pas dans les petits papiers de leur chef d’établissement et de leur IPR n’auront aucune perspective de promotion. Pour certain·es, cela signifie rester bloqué·es au dernier échelon de la hors-classe jusqu’à la retraite.
Toutes les organisations syndicales ont voté contre ce projet lors du CSAMEN du 7 novembre. Le CSA ministériel a donc été reconvoqué le 21 novembre. Le ministre persiste et signe à présenter un projet placé sous le signe de l’arbitraire, à rebours des engagements pris au printemps dernier, remettant ainsi en cause la parole de l’État. Cela revient, une fois de plus, à passer en force en ignorant l’opposition unanime existante. Sur le fond, cela signifie que le ministre assume donc que la promotion à la classe exceptionnelle devienne le fait du prince. Toutes les organisations syndicales ont de nouveau voté contre et se sont exprimées ensemble à travers un vœu commun.
Le SNES avec la FSU continuera de se battre pour un tout autre projet. Déterminé à mettre en échec cette offensive qui cherche à imposer le pouvoir discrétionnaire des hiérarchies locales, le SNES-FSU appelle à se mobiliser pour que la profession ne se laisse pas priver de la perspective d’une classe exceptionnelle pour toutes et tous.
L’action du SNES et de la FSU dans les instances
L’expression intersyndicale lors du CSA du 7 novembre