Cette nouvelle FAQ est complémentaire de la FAQ du SNES régulièrement mise à jour. Elle apporte complète également la FAQ PsyEN et DCIO n°1

1. Suis-je en « télétravail » ou en « travail à la maison » ?

L’administration considère que tous les PsyEN (sauf ceux qui sont en arrêt ou en ASA) sont en télétravail. Mais la situation dans les CIO ne correspond pas vraiment à la définition du télétravail dans la fonction publique (décret du 11 février 2016) ni dans l’Éducation nationale ( Arrêté du 6 avril 2018).
Selon l’article 6 de ce décret « L’employeur prend en charge les coûts découlant directement de l’exercice des fonctions en télétravail, notamment le coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux-ci. »
C’est loin d’être le cas dans les CIO : Les rectorats ont souvent sous investi dans les matériels des CIO sous prétexte « qu’ils allaient bientôt fermer » ; Peu de portables professionnels et pas ou très peu de téléphone professionnel. On ne peut donc obliger les collègues à utiliser leur matériel personnel pour remplir leurs missions. Beaucoup de collègues, dans le souci de rester en contact avec les élèves, les parents, les professeurs le font pourtant. Ils doivent être prudents.
L’arrêté du 6 avril 2018 précise que dans l’EN, « En conformité avec la politique de sécurité des systèmes d’information ministérielle, l’autorité administrative compétente définit les procédures et met en œuvre les conditions pratiques pour garantir la sécurité des données et des équipements ». Toute demande de transmissions de données à caractère personnel et confidentiel n’est pas recevable car non seulement, ce n’est pas conforme au code de déontologie mais également car l’administration n’a pas mis en œuvre de procédures sécurisées. Les personnels s’engagent dans le cadre du télétravail « à respecter la confidentialité et protéger l’intégrité des informations détenues ou recueillies dans le cadre de son activité et à veiller à ce qu’elles ne soient pas accessibles à des tiers. »
Donc la prudence est de mise et les demandes de l’administration doivent être examinées en fonction du code de déontologie, de la RGPD et des textes réglementaires sur le télétravail. Au besoin saisir la section académique du SNES et le CHSCTA

2. Mon chef de service me demande de procéder à la gestion administrative des dossiers Parcoursup , suis-je obligée de le faire ?

Certaines académies ont demandé aux chefs d’établissements de fournir aux PsyEN les codes d’accès aux dossiers des élèves afin qu’ils s’assurent que tous les élèves ont validé leurs vœux et les rappellent systématiquement.
Si les PsyEN sont bien en charge d’après leurs missions de l’accompagnement des élèves dans l’élaboration de leur projet d’orientation, ils n’ont pas la charge du suivi administratif. Le MEN rappelle dans tous ces documents qu’en cas de problèmes d’orientation, les familles doivent s’adresser au PP (Vademecum continuité pédagogique du MEN dans lequel les PsyEN sont totalement absents !). Ceci ne fait pas plus partie de nos missions aujourd’hui qu’hier.

3. Je suis contractuel et j’ai peur d’une rupture de contrat ?

La DGRH a assuré lors de rencontres avec le SNES-FSU que la période ne se traduirait pas par des ruptures de contrat pour les collègues en poste. Si certains collègues arrivent au bout de leurs remplacements, il faut que les contrats soient prolongés jusqu’à la sortie de crise Le SNES – FSU est intervenu auprès du MEN pour le demander. En cas de problèmes saisir les élu-es du SNES.

4. On me demande de contacter des familles pour pouvoir fournir un avis sur les orientations en fin de 4ème ou de 3ème.

Rappelons que selon le code de déontologie, il n’est pas possible de fournir un avis lorsque le psychologue n’a pas rencontré l’enfant ou l’adolescent et éventuellement ses parents.
Lorsqu’il s’agit de la finalisation d’un dossier engagé à la demande des parents, la production d’un avis peut être envisageable avec l’accord des parents et du jeune. Mais s’il s’agit d’un premier entretien dont les conséquences notamment sur une proposition d’orientation peuvent être importantes, il convient de rester prudent. Un entretien téléphonique n’est pas la même chose que l’entretien du psychologue en présentiel. De plus, habituellement, nous ne nous contentons pas d’un seul entretien.
Il convient de ne pas de céder aux pressions sur l’urgence de la situation dès lors que les conditions ne sont pas réunies ou que la réponse à la demande peut porter préjudice à l’enfant. Il en est de même pour les dossiers CDOEA.

C’est la raison pour laquelle le SNES demande aux DCIO de faire remonter toutes les difficultés liées au respect des calendriers.


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