Une nouvelle circulaire confirme l’importance de la chorale. Mais, non discutée avec les organisations syndicales, elle oublie de faire référence aux dispositions statutaires concernant leur prise en compte dans le service des professeurs d’éducation musicale.
Depuis la rentrée 2015, les heures de chorale sont considérées par décret comme des heures d’enseignement et décomptées pour leur durée effective. Un allégement de service ou une IMP permet de reconnaître la charge de travail, et d’appliquer le principe « d’une heure décomptée pour deux ».
Faire respecter les droits
La charge de travail spécifique à la chorale a depuis toujours justifié cette disposition, jusqu’ici rappelée dans toutes les circulaires concernant les chorales scolaires. Par exemple, en 2011, la circulaire sur les chorales précisait : « La quotité horaire de référence pour la prise en charge d’une chorale en collège ou lycée reste de deux heures/semaine. La spécificité du travail nécessaire, la fréquente multiplication des répétitions à l’approche de la fin d’année, l’organisation d’un ou plusieurs concerts publics dans un lieu professionnel extérieur et la concertation avec les professionnels associés justifient cette référence ».
Le SNES-FSU appelle les professeurs d’éducation musicale à faire respecter leurs droits en se fondant sur le décret 2014-940 (article 3) et sur la circulaire 2015-058 : chaque heure compte pour une heure d’enseignement ; un allégement de service d’une heure peut être accordé par le recteur au titre de l’organisation de la chorale, sur proposition du CA. À défaut, un second moyen résidera dans l’attribution d’une IMP à taux plein (1 250 € par an) selon les termes de la circulaire 2015-058, §II-9. Les CA de janvier février permettront aux élus du SNES-FSU de faire appliquer ces dispositions.
Au-delà, cette nouvelle circulaire (2016-201) parue au BO du 15 décembre 2016 prévoit que la chorale puisse faire l’objet de la soutenance lors de l’épreuve orale du DNB, sans qu’aucune discussion n’ait eu lieu sur les modalités d’organisation, raison de plus pour en exiger la réécriture.