Ces progressions simultanées ou synchrones leur imposent un suivi contraignant, presque quotidien, parfois via des groupes de messageries, pour synchroniser leurs avancées mutuelles au motif fragile de permettre d’éventuels changements de groupe.
Cette organisation engendre une perte de sens : les sacrifices nécessaires pour maintenir une cadence rigide sont nombreux et n’empêchent pas les décalages, nécessitant des réajustements constants. Ces exigences sont incompatibles avec un enseignement vivant, qui requiert souplesse et adaptation aux besoins réels des élèves que nous avons devant nous. L’énergie dépensée à tenir ces progressions simultanées ne peut plus être mise ailleurs.
Les progressions synchrones ne respectent ni notre métier ni les besoins des élèves.
Refuser ces injonctions, c’est protéger notre liberté pédagogique, notre équilibre professionnel et personnel, et la qualité des apprentissages. Ensemble, disons non à cette logique déshumanisante et au poids des décisions politiques déconnectées de la réalité !
“Choc des savoirs”, rentrée 2025 : agissons ensemble contre les groupes de niveau en 6ème et en 5ème
La préparation de rentrée 2025 débute dans les collèges. Alors que le conseil d’État a annulé l’arrêté “collège” instaurant les groupes de niveau, le ministère semble vouloir passer en force pour les maintenir en 6ème et en 5ème.
Le SNES-FSU lance la saison 2 de la mobilisation et vous donne l’ensemble des outils pour informer, mobiliser et agir.
Élections professionnelles :