Rendre les personnels interchangeables pour transformer les professeur.es en technicien.nes qui appliqueraient des procédures prescrites permettrait de ne pas revaloriser leur salaire et simplifierait la gestion des ressources humaines. L’idée de « certifier scientifiquement » les manuels scolaires tend à appauvrir les supports d’enseignement proposé.es par les maisons d’édition. Ne faut-il pas plutôt faire confiance aux personnels ?

Toute la politique actuelle va dans le sens d’une confusion et d’une dégradation des métiers : un pilotage accru des pratiques pédagogiques via les Conseils académiques des savoirs fondamentaux (CASF) et les chef.fes d’établissement dont les missions sont étendues dans les faits à celles des IPR grâce à quelques fiches Eduscol, un concours d’entrée dans le métier avec la seule exigence d’une inscription en troisième année de licence disciplinaire, des remplacements de courte durée par n’importe quel personnel, l’entrée officielle au collège des professeur.es des écoles, des professeur.es de lycée professionnel à travers la Découverte des métiers… et peut-être à termes, la création d’une nouvelle discipline de « culture générale » que tout un chacun pourrait animer.


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