Nous avons d’emblée rappeler les principes qui nous guident dans ces discussions :

  • la revalorisation de nos profession est un sujet en soi qui doit être déconnecté de la réforme des retraites dont nous exigeons le retrait ;
  • les mesures de revalorisation qui s’imposent ne sauraient être conditionnées à quelques contreparties que ce soit ;
  • en ce qui concerne particulièrement le sujet du jour, nous sommes résoluement opposés à l’imposition de formations pendant les vacances scolaires.

Nous avons de plus indiqué que les questions abordées ce jour avaient fait l’objet de discussions approfondies à l’occasion de l’élaboration du schéma directeur de la formation continue des personnels de l’éducation nationale qui a été publié en septembre 2019. Ces discussions nous avaient donné l’occasion de dénoncer une vision très localiste de la formation continue fortement marquée par la volonté d’en limiter les coûts. Ces travers se retrouvent dans le questionnement proposé lors de cet atelier.

Pour le SNES-FSU, les besoins de formation sont énormes et l’offre est très insuffisante au regard de la demande. De surcroit l’offre existante est beaucoup trop orientée vers la mise en œuvre des réformes, dans une logique descendante et injonctive qui ne respect pas notre statut de cadres concepteurs de leur métier et responsables de leurs pratiques.

L’absence de référence à la recherche universitaire dans le questionnement est un élément inquiétant quant à la vision qu’a notre administration de la formation et de nos métiers.

Enfin nous avons dénoncé le fait que le questionnement proposé ne portait que sur les seuls personnels enseignants et ignorait les CPE, PsyEN dont le ministre a pourtant affirmé qu’ils sont concernés par le chantier revalorisation/retraite.

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