Malgré la communication ministérielle autour du maintien d’un grand nombre de bilangues, le SNES-FSU continue de dénoncer la mauvaise foi qui entoure cette annonce.
Tout d’abord, de nombreuses académies ont présenté des cartes-cibles à plusieurs années donc il est impossible de savoir combien de bilangues existeront réellement à la rentrée. De plus, sans cadrage national, les choix opérés sont très divers.
Ensuite, ces bilangues dites de continuité sont entourées d’un grand flou : perduront-elles au-delà de la 6° ? à hauteur de combien d’heures seront-elles assurées ? Et à quel prix ? En envoyant les enseignant-es du second degré en primaire ?
Par ailleurs, il est intéressant de voir que dans de nombreuses académies ces bilangues de continuité sont majoritairement implantées en éducation prioritaire, comme si les Rectorats et le Ministère avaient pris conscience de la mixité sociale et scolaire qu’elles représentaient, point sur lequel le SNES-FSU n’a pas cessé d’insister, face au discours sur l’élitisme supposé de celles-ci.
Enfin, que d’efforts de communication de la part de la Ministre : on finirait par oublier que les sections européennes et de langue orientales sont toutes supprimées (sauf deux exceptions à titre transitoire) et que les bilangues actuelles sont presque toutes supprimées (cf. le tableau SNES en PJ) et le tableau ci-dessous réalisé par l’ADEAF (Association pour le Développement de l’Enseignement de l’Allemand en France) concernant le nombre de 6° bilangues anglais-allemand.
Tableau suppression bilangues – Source ADEAF
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