Jeudi 5 novembre : la mobilisation monte d’un cran et les témoignages se succèdent pour montrer que la sécurité sanitaire n’est pas respectée dans les collèges et lycées : cantines bondées, couloirs encombrés, des classes toujours pleines à craquer, aucune distanciation physique….nous avons tous constaté que rien n’avait changé en dépit d’un protocole sanitaire que le Ministre qualifie de renforcé. Les photos partagées par les collègues sur les réseaux sociaux avec le #BalanceTonProtocole parlent d’elles-mêmes. Continuez à témoignez : partagez, envoyez vos photos !

Il y a urgence à renforcer le protocole sanitaire, afin de protéger les élèves, les personnels et leurs familles et éviter la fermeture des établissements scolaires. Suite à la proposition du SNES-FSU, la FSU, la FNEC-FP-FO, la CGT Educ’action, le SNALC, SUD Education, le SNCL-FAEN appellent l’ensemble des personnels, titulaires et contractuels, à faire grève le mardi 10 novembre.

Les jours se suivent et se ressemblent

Depuis quelques jours, les témoignages sont édifiants : comment garantir la sécurité sanitaire dans ces conditions ?

Voir aussi : #BalanceTonProtocole Jour 1 et #BalanceTonProtocole Jour 2

Les demandes du Snes-FSU

  • le passage à un fonctionnement en demi-groupe, selon des modalités d’organisation à définir (alternance de semaines, de jours etc), sans recours au cumul présentiel/distanciel
  • recrutements de personnels, d’AED mais aussi d’agents territoriaux (pour assurer un nettoyage et une désinfection des salles),
  • la réorganisation de la demi-pension pour limiter le brassage des élèvesde nouvelles modalités d’aération des salles, alors même que l’hiver rend l’ouverture des fenêtres plus problématique qu’à la rentrée.
  • des mesures adaptées pour les internats
  • la prise en compte de la situation des personnels vulnérables et de celles qui vivent avec des personnes vulnérables
  • Des mesures doivent aussi être prises sur le plan pédagogique parmi lesquelles l’aménagement des programmes et un nouveau calendrier du bac (report des EC1 et des épreuves de spécialité en juin).
  • Le jour de carence doit être suspendu immédiatement : il est inacceptable que les personnels payent le prix d’être malade !

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