Sur APB les inscriptions sont closes, seule reste la possibilité de modifier l’ordre de vœux jusqu’à la fin mai. Et dans le même temps, les commissions de recrutement commencent à se mettre en place dans les établissements.
Pour l’expérimentation, il faudrait donc que les avis des conseils de classes aient été transmis, et que APB soit paramétré pour en tenir compte. Mais il semble que les choses avancent de façon contrastée : dans les Hauts-de-France, il n’y a pas eu d’information en dehors de la présentation au CAEN de février ; à Besançon, la formule serait la suivante : en plus des quotas d’élèves issus de bac pro en BTS, on donnerait la possibilité d’accéder à la formation post-bac… sans même avoir le bac ! En revanche en Bretagne, 200 places sont ouvertes dans les BTS publics financés par 29 équivalents temps plein (ETP), un protocole tout récent est signé entre le recteur et le privé pour que le privé garde en BTS ses bacs pro, une commission d’affectation est pilotée par le rectorat pour affecter sur l’académie les bacs pro ayant reçu l’avis favorable du conseil de classe, de 20 à 80 % de places sont réservées en BTS publics pour les bacs pro, mais rien n’est prévu pour favoriser la réussite de ces jeunes en BTS…