Samedi 4 avril. Le matin, le ministre annonce que les élèves de l’enseignement privé hors contrat passeront le bac en septembre. Le soir, il affirme que ce sera finalement en juillet, comme tout le monde, avec examen du « livret scolaire » des candidats au jury d’admission.
Alors que l’État n’exerce aucun contrôle pédagogique sur ces établissements en raison de leur statut, Jean-Michel Blanquer fait donc le choix politique de se dédire publiquement pour favoriser encore un peu plus toutes sortes d’officines au mépris de l’intérêt des élèves et de la responsabilité de l’État de fixer un niveau d’exigence minimal pour l’obtention du diplôme. Nul doute que, depuis le revirement ministériel, la planche à « livret scolaire » tourne à plein régime dans toutes les boîtes à bac et autres instituts de la Providence !