« Le bac doit avoir lieu » répète le ministre de l’Éducation nationale. Mais jamais le discours ne se fait très clair quand il s’agit d’en détailler les modalités. Certes, la situation est difficile car le confinement et le report sine die de tous les examens hypothèquent l’organisation des épreuves. Le bac n’aura donc pas lieu en l’état, ni la session 2020, ni celle de 2021 dont 25 % des résultats reposent sur l’année de Première.

A l’étranger, des gouvernements, comme en Grande-Bretagne, ont purement et simplement annulé les épreuves de l’équivalent du bac pour les remplacer par un examen sur dossier. Ici, différents scenarii sont en discussion, de l’attribution du diplôme sur dossier au maintien des épreuves. Pour l’instant, un dispositif mixte de certification semble privilégié, associant étude du dossier du candidat et épreuves terminales. Tout dépendra de la date de reprise des cours … Il serait urgent que le ministre annonce ce qu’il en sera tant sur la tenue du bac (allègement des programmes, format des épreuves) que sur les E3C deuxième session.