La dégradation du contexte sanitaire a conduit le gouvernement à reconfiner le pays tout en gardant les établissements ouverts. Après la grève du 10 novembre, les mobilisations continuent pour obtenir un protocole sanitaire renforcé et ainsi protéger les élèves et les personnels. En lycée, le Ministre a du, en partie, reculer : cela conduit à un fonctionnement par demi-groupes ou à un roulement par niveau : les élèves ne sont dans l’établissement que 50 % du temps. Cela a nécessairement des conséquences pédagogiques : impossible de faire comme si cette année était normale. Il est indispensable d’aménager les programmes et les examens. Agissons ensemble !

Le Snes-FSU a écrit au ministre pour demander notamment un aménagement du DNB, de l’épreuve anticipée de français de Première et un report des épreuves de spécialité de Terminale en juin, avec aménagement des programmes.

Il met aussi à la disposition des équipes disciplinaires des modèles de courrier pour interpeller les IG et IPR. Le tableau ci-dessous sera progressivement complété pour chaque discipline.

Les implications pédagogiques d’un nouveau mode de fonctionnement

Le passage à des demi-groupes, à un roulement par niveau ou à un fonctionnement à effectif réduit, le maintien d’un contact en présentiel avec les élèves, mais cela a nécessairement un impact sur la progression pédagogique. Pour le Snes-FSU, ces fonctionnements ne doivent pas conduire à un enseignement hybride cumulant présentiel/distanciel par visio qui conduirait à une double ou triple journée de travail pour les enseignants. Il est possible de garder le lien avec les élèves par d’autres moyens

De manière plus générale, cette année n’a rien de normal. Les élèves ont commencé leur année avec le poids d’une année scolaire 2019-2020 perturbée. Cela s’est senti dès le début de l’année sur les apprentissages. De plus, les collèges ou lycées, des niveaux, des classes peuvent être amenés à fermer quelques jours ou quelques semaines.

Des conséquences sur les examens

Le Ministère a annoncé des évolutions pour le bac 2021 : passage au contrôle continu des EC et maintien des épreuves de spécialités de terminale aux dates prévues, avec aménagement des sujets. Ces solutions ne sont pas satisfaisantes. Pour les EDS 1 et 2, les épreuves arrivent bien trop tôt et trop vite et font peser une lourde pression sur les élèves et les enseignants, engagés dans une course contre la montre dans un contexte déjà anxiogène. Le BO publié le 12 novembre confirme que le Ministère ne semble pas prendre la mesure des conséquences de la crise sanitaire sur les examens : il maintient le calendrier en l’état.

Pour le Snes-FSU, il est donc indispensable
– d’aménager les programmes en collège et en lycée
– de revoir le calendrier des épreuves du bac.

Agir avec le SNES-FSU

Le Snes-FSU propose à toutes les équipes disciplinaires d’interpeller les IG et les IPR dans les académies. Des modèles de courrier propres à chaque discipline seront régulièrement mis en ligne ci-dessous.

Le SNES-FSU a envoyé un courrier au ministre demandant notamment un aménagement du DNB, pour l’épreuve anticipée de français de Première, un report des épreuves de spécialité de Terminale en juin.