Elèves

Courrier adressé au Directeur général de l’enseignement scolaire :
“A mesure que nous entrons dans la période des examens, le SNES-FSU vous alerte sur la situation des enseignant·es de Lettres et de Philosophie convoqué·es aux examens. Malgré les engagements ministériels et les préconisations de la note de service du 27 septembre 2023, il n’est pas rare de voir les chef·fes d’établissement imposer des surveillances d’épreuves de baccalauréat à des correcteurs et correctrices des épreuves de Lettres et de Philosophie pendant la période de correction. Le SNES FSU vous demande de faire respecter localement ces engagements et de libérer ces enseignant·es des surveillances des épreuves de baccalauréat.
Dans le même temps, on assiste à la convocation de professeur·es de Lettres exerçant en collège, mais il leur est demandé d’assurer leurs cours pendant la période de correction.
On relève aussi de manière très générale, et plus particulièrement dans certaines disciplines, des convocations multiples au BTS et au baccalauréat (spécialité, Grand oral, EAF). Des consignes doivent être données pour que cessent de tels cumuls.
Le ministère ne peut ignorer les contraintes et les risques psycho-sociaux qui pèsent sur la profession. Concernant les enseignant·es de Lettres, l’avis du CHSCT ministériel du 3 décembre 2021 sur l’organisation des examens reste d’actualité. Le SNES-FSU demande la mise en oeuvre en urgence des préconisations de cet avis.
Pour ce qui concerne les délais de correction des épreuves de spécialité, il est fréquent de voir le temps réel réduit à 2 jours – car il n’est pas possible de corriger les épreuves écrites tout en faisant passer le grand oral ! Au-delà de la charge de travail, cela empêche de fait tout travail d’harmonisation. Ce n’est pas acceptable.
Nous vous demandons de prendre au plus vite les mesures nécessaires pour que les personnels puissent assurer leur mission d’examens dans les meilleures conditions.
Compte tenu de la situation, le SNES-FSU réitère sa demande d’audience sur l’organisation des examens afin de répondre aux exigences de respect des personnels et de leurs droits. Il en va aussi de la qualité de l’évaluation aux examens, qualité déjà bien mise à mal par un calendrier des épreuves intenable, des programmes souvent trop lourds et des modalités qui dégradent le principe d’égalité de traitement devant l’examen.
Recevez, Monsieur le Directeur, l’expression de notre haute considération.
Sophie Vénétitay Secrétaire générale


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