
Un statut inacceptable
Les Accompagnant·es d’Élèves en Situation de Handicap jouent un rôle fondamental dans l’inclusion scolaire. Pourtant, les ministres successifs leur imposent des contrats précaires, des temps partiels et des salaires dérisoires. Beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté et doivent enchaîner plusieurs emplois pour s’en sortir. Cette situation est inacceptable ! L’absence de statut de la fonction publique pour ces personnels est emblématique de la manière dont notre employeur maintient les femmes dans la précarité.
Des conditions de travail dégradées
Depuis la mise en place des PIAL, les conditions de travail se sont détériorées avec une augmentation du nombre d’élèves à accompagner, des affectations sur plusieurs établissements scolaires, des emplois du temps éclatés et parfois modifiés à la dernière minute, des situations liées au handicap de plus en plus en complexes.
Un métier largement féminin et sous-payé
À plus de 90 %, les AESH sont des femmes. Comme beaucoup de professions du soin et de l’éducation, leur engagement est exploité, avec des salaires trop bas et une absence de perspectives.
Pour les AESH, le SNES-FSU exige :
- l’abandon du PIAL et du PAS.
- la refonte de la grille indiciaire,
- la prise en compte des contrats aidés dans l’ancienneté,
- une formation initiale et continue de qualité,
- la création d’un corps de catégorie B sur la base d’un temps plein de 24h d’accompagnement.
Le 8 mars, manifestons l’égalité professionnelle
Le SNES-FSU appelle à la grève féministe le samedi 8 mars à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Tracts, communiqués, visuels, carte des évènements : tous les outils pour préparer et réussir cette journée dans notre article.