Les AESH valent mieux que l’indifférence et le mépris affiché par Pap Ndiaye ce 22 novembre, qui en dit long sur sa volonté de ne pas prendre de mesures fortes pour améliorer la situation d’une profession qui connaît une grande précarité.
Le SNES-FSU revendique d’urgence la création d’un corps de catégorie B de la Fonction publique intégrant et reclassant les agent-es déjà recruté-es.
Il exige des mesures immédiates :
- Revalorisation de salaire à 1850 € par mois minimum,
- Refonte de la grille,
- Reconnaissance du temps de travail actuel comme un temps complet,
- Amélioration des conditions d’exercice,
- Prime REP/REP+ équivalente à celle des autres personnels,
- Suppression des PIAL et la politique de mutualisation des moyens. Ils servent uniquement à faire porter sur les AESH la pression induite par le manque de moyens..
Contraint d’élargir aux AESH le bénéfice de l’indemnité REP/REP+, le ministère fait une nouvelle fois la preuve du peu de cas qu’il fait de ces personnels en leur octroyant une part réduite de cette indemnité. Alors que le décret est censé rétablir l’égalité de traitement entre l’ensemble des personnels exerçant en éducation prioritaire, il prévoit des montants différents pour les AED et AESH.
En REP+, la part fixe de l’indemnité est de 3 263 € pour les AESH alors qu’elle est de 5 114 € (brut annuel) pour les autres personnels. La part variable est de 448 € pour les AESH contre 702 € pour les autres personnels.
En REP, la part fixe est de 1106 € pour les AESH contre 1734 € pour les autres personnels.
De plus, le versement de cette indemnité est proratisé au temps de service. Cela signifie qu’une AESH qui a 24h hebdomadaire d’accompagnement ne percevra que 62% de ce montant réduit.
Le SNES avec la FSU se battra pour obtenir les mêmes montants pour tous les personnels.