Une délégation intersyndicale (FSU, CGT, SUD, FO, SNALC, SNCL) a été reçue le 19 juillet au ministère. En l’absence de volonté budgétaire, cette rencontre n’a pas permis de répondre aux revendications des AESH.

La reconnaissance des missions et du rôle joué par les AESH pour une école réellement inclusive doit s’articuler autour des revendications portées par les AESH dans les mobilisations : augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière. L’indice minimum de la Fonction Publique est désormais au-dessus des deux premiers échelons. La grille doit donc sans délais être reconstruite à partir de l’indice 355 qui correspond actuellement au 3e échelon. Les durées des premiers échelons doivent être raccourcies à l’instar de la grille de catégorie B. Il est en effet prioritaire de garantir aux AESH la possibilité de travailler à temps complet pour vivre dignement de leur travail, avec comme unique employeur l’Éducation nationale ou le ministère de l’Agriculture pour l’enseignement agricole public. Tout comme de développer un programme ambitieux de formations qualifiantes initiales et continues, d’abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens. Ils servent uniquement à faire porter sur les AESH la pression induite par le manque de moyens.

Il faut aussi recruter des AESH pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement correspondant pleinement à leurs besoins, autant de revendications portées par le SNES-FSU.

Pour répondre à tous ces enjeux, la création d’un véritable statut de la Fonction publique, de catégorie B s’impose. C’est seulement ainsi que l’on pourra envisager une inclusion qui ne fragilise pas les équipes et qui ne se fasse pas au détriment des personnels et des élèves eux-mêmes.


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