Malgré les conditions sanitaires extrêmes, les AESH se sont rassemblées dans de nombreuses villes à l’appel de l’intersyndicale FSU-CGT-FO-SNALC-SUD-SNCL pour défendre leurs revendications :
- une revalorisation salariale massive,
- l’accès pour toutes celles et ceux qui le souhaitent à un temps complet,
- la création d’un statut de la Fonction publique de catégorie B.
L’abandon des PIAL est une revendication forte portée par les personnels en cohérence avec les autres revendications.
Elles ont dénoncé l’inactivité du ministre qui ne cesse de proclamer que le handicap est une priorité mais qui ne fait rien pour améliorer leur situation. Les AESH sont pourtant essentielles pour rendre possible l’inclusion des élèves porteurs de handicap, mais leurs conditions d’emploi et de rémunération ont pour conséquences de nombreux départs et des difficultés de recrutement importantes.
Par leur mobilisation, les personnels réaffirment l’urgence de mesures salariales significatives, à commencer par le relèvement et l’élargissement de l’espace indiciaire qui contraint aujourd’hui à rémunérer les AESH débutantes au SMIC horaire et empêche toute prise en compte de l’expérience professionnelle. La réalité des besoins d’accompagnement de chaque élève, de formation continue et de concertation doit être prise en compte pour proposer des contrats à temps complet à toutes celles et ceux qui le souhaitent.
Poursuivre la mobilisation
Face à un ministre qui se paye de mots, la pression doit être maintenue pour sortir le métier d’AESH de la précarité. La FSU a d’ores et déjà annoncé qu’elle proposerait à l’intersyndicale une nouvelle journée de grève et appelle l’ensemble des personnels à soutenir cette mobilisation.