Depuis le début de la crise sanitaire, les AED font face au bouleversement de leurs missions par la mise en place des protocoles sanitaires, et à des changements de lieu de travail incessants et abusifs pour pallier l’absence de moyens de remplacement. Leur proximité avec les élèves n’est pas prise en compte par la fourniture de moyens de protection adaptés.Tout cela s’ajoute à une précarité inacceptable et à un manque de reconnaissance et de perspectives.
La grève du 10 novembre a donné lieu à une mobilisation remarquable de nombreuses vies scolaires. Dans plusieurs académies, cette mobilisation s’est poursuivie par la construction de l’appel à une nouvelle journée de mobilisation le 1er décembre qui a été relayé par un appel national SNES-CGT-SNALC-SUD. Cette mobilisation a été une franche réussite dans de nombreux établissements, plusieurs d’entre eux dénombrant 100 % d’AED grévistes, souvent rejoints par les CPE.
Cette mobilisation d’ampleur appelle des suites pour porter les revendications des AED : recul de la précarité,versement de la prime REP/REP+ et revalorisation salariale. Le SNES-FSU continue de s’y employer et appelle à construire localement la mobilisation.