L’an dernier, la prédominance exagérée du bilan de fin de cycle avec ses domaines « transversaux » sur les moyennes disciplinaires dans l’algorithme parisien d’Affelnet 3e a donné lieu à des affectations atypiques dans l’académie de Paris.

Des équipes pédagogiques ont décidé d’évaluer en consciences leurs élèves de collège favorisés au plus près de leurs résultats disciplinaires quand d’autres ont estimé qu’il fallait valoriser leurs élèves da ns ce positionnement restreint à quatre paliers.

Cette année, le rectorat de Paris a donc imposé des quotas à chaque collège selon sa catégorie. Les établissements sont classés en quatre catégories.
Par exemple en catégorie 1 (la plus favorisée socialement) :
75% des élèves doivent obtenir entre 320 et 400 points sur 400 au maximum. 20% des élèves entre 200 et 320 points. Enfin 10% pourront obtenir entre 80 et 200 points.

L’an dernier des enseignants s’étaient sentis dépossédés de leur travail d’évaluation, rehaussée par certains chefs d’établissement. Cette année, ils se confrontent à une aberration supplémentaire qui aggrave encore la perte de sens de ce travail.

Rappel: un article de juin dernier sur l’académie parisienne


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