Le 22 mars, le SNES-FSU appelle à l’action contre le racisme et la xénophobie. Le racisme et la xénophobie étaient en recul en France mais la généralisation et la banalisation des discours désignant certaines catégories de la population comme responsables de tous les maux ont produit leurs effets. Le dernier baromètre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (2023) montre une nouvelle progression de l’intolérance et de la haine de l’autre. Foncièrement, c’est le rejet des immigrés, et la xénophobie, qui sont déclencheurs du sentiment raciste, d’ailleurs corrélé à d’autres formes d’intolérance, comme le sexisme ou l’homophobie. Cela se traduit par une explosion des actes racistes, qui touchent très majoritairement les personnes juives ou considérées comme telles. Le SNES-FSU ne se résout pas à cette montée des discriminations et de la haine. Avec la FSU et d’autres organisations comme la LDH, le MRAP, la CGT,… Le SNES-FSU réaffirme que nous ne voulons pas d’une société d’exclusion, que nous réclamons l’égalité des droits, l’abrogation de la circulaire de janvier 2025 sur la régularisation des immigré·es, et refusons la mise en cause du droit du sol. La stigmatisation des étranger·es ou des « minorités » sert d’abord à détourner le regard des politiques économiques et sociales qui ont produit la détresse sociale et la crainte du déclassement. Une autre société est possible : le 22 mars, mobilisons-nous.
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