Verdict
La justice a rendu son verdict. Pour le SNES-FSU il est fondamental que tous ceux qui mettent en danger l’École publique et ses personnels, soient nettement condamnés. Nul ne doit pouvoir échapper à ses responsabilités quand il nourrit la défiance, la haine et tente de déstabiliser l’École publique laïque dans ses missions émancipatrices essentielles à toute la jeunesse du pays. Nous continuerons à porter cette exigence aux côtés des personnels qui subissent ces assauts, d’où qu’ils viennent.
Face aux crises profondes que traverse le pays, il est plus que jamais nécessaire de faire société. L’école publique laïque doit donc recevoir les moyens de ses ambitions civiques et intellectuelles. Il est urgent que la République soutienne pleinement son École et ses personnels.
Au 14 décembre
Le SNES-FSU, premier syndicat dans les collèges et les lycées, est la seule organisation syndicale à s’être portée partie civile, sans évidemment demander des dommages et intérêts. Se porter partie civile, pour le SNES, c’est porter la voix de la profession et agir pour faire reconnaître le préjudice collectif porté à la profession.
Après avoir témoigné lors du procès des mineur·es en 2023 (où le tribunal a reconnu l’existence d’un préjudice collectif), le SNES-FSU a été entendu le 12 décembre dans le procès des majeur·es. Il a pu exposer le traumatisme collectif qu’a représenté l’assassinat de notre collègue pour une profession désormais consciente qu’on peut mourir d’enseigner.
Le SNES-FSU a rappelé l’actualité des menaces contre les personnels, avec des réponses pas toujours à la hauteur : toutes les leçons n’ont pas été tirées par l’institution. Au-delà de la protection des personnels, notre société doit s’engager autour des personnels qui font vivre l’école publique laïque. Ils travaillent à la construction des conditions de l’émancipation de l’ensemble des élèves. C’est un enjeu éducatif mais aussi démocratique.
Le SNES-FSU s’est également porté partie civile dans l’instruction ouverte suite à l’assassinat de Dominique Bernard.