Faute de crédits, le ministère congédie des non-titulaires.
De nombreux collègues non-titulaires voient leur contrat interrompu ou non renouvelé en cette fin d’année, dans un seul souci d’économie. Cette mise au chômage brutale fragilise des milliers de personnels indispensables, les plongeant dans une précarité inacceptable et laisse des classes sans professeur·es, abandonnant ainsi les élèves, et aggravant les inégalités scolaires. Avant la chute du gouvernement, le ministère avait déjà interrompu toutes les négociations pour l’amélioration des salaires des non-titulaires : groupes de travail reportés sans date de repli etc.
Respecter les personnels
À cette crise s’ajoute une nouvelle baisse des postes ouverts aux concours 2025, un choix incompréhensible face à la pénurie d’enseignant·es. Conditions de travail dégradées, salaires indignes, disparités entre académies et absence de formation, l’attractivité du métier s’effondre, tandis que les établissements publics se vident de leurs personnels. Les non-titulaires ne sont pas des variables d’ajustement budgétaire, mais des acteurs et actrices essentiel·les du service public.
Le SNES-FSU exige une revalorisation des salaires, une grille de rémunération nationale, des moyens pour recruter et maintenir les personnels, et une reconnaissance digne de leur engagement. Il est urgent que le ministère cesse de sacrifier l’Éducation et assume ses responsabilités.