L’enquête menée par le SNES-FSU sur le terrain est confirmée par celle d’un syndicat de personnels de direction : dans 64,5 % des collèges, les groupes de niveau, tels que les a imaginés Gabriel Attal avec sa réforme du « Choc des savoirs », ne sont pas mis en œuvre.
Des regroupements hétérogènes pérennes, des regroupements sur une partie de l’horaire hebdomadaire… : autant de collèges, autant de situations différentes. Les groupes de niveau ou « de besoins » sont massivement neutralisés.
Dans certaines académies, des descentes d’IPR s’annoncent pour faire pression sur les équipes et les mettre au pas. La mobilisation collective sera nécessaire pour ne rien se laisser imposer (pratiques et fonctionnement) et pour empêcher la reconduction de ce dispositif, qui serait généralisé à tous les niveaux du collège l’an prochain !
En effet, des classes en barrettes sur deux niveaux en mathématiques et en français génèrent déjà des emplois du temps infernaux dans beaucoup de disciplines.