contre es groupes

Exemple à adapter à la situation locale :


Le CA du Collège …………………………………., réuni le ……………………………, tient à rappeler son opposition à la mise en œuvre des groupes « de besoins ». Cette organisation discriminante et très contraignante des enseignements crée un grand désordre et beaucoup d’angoisse dans notre collège en cette rentrée.


Beaucoup d’énergie a été déployée par les équipes en fin d’année dernière et en ce début d’année scolaire pour répartir les services, concevoir des barrettages, créer des groupes équilibrés correspondant aux besoins majeurs des élèves. Ce temps passé à tenter de mettre en place cette réforme s’est fait aux dépens des autres missions des personnels et les met en difficulté professionnelle.


En effet, les emplois du temps des professeur·es et des élèves ne sont, à ce jour, toujours pas stabilisés et ne satisfont personne. La Vie scolaire doit accueillir plusieurs classes en permanence, et ce presque à chaque créneau horaire. Les élèves ont de multiples « trous » dans leur emploi du temps, ce qui alourdit leurs journées. Les enseignant·es se trouvent obligé·es de composer avec une organisation contraire à l’intérêt pédagogique : la marge d’autonomie est réduite à peau de chagrin, l’affectation de multiples créneaux aux alignements de classes conduit à des non-sens pédagogiques (3 heures d’une même discipline sur une même journée pour une même classe, par exemple) et les dédoublements en français et mathématiques en Sixième et Cinquième, si utiles pour travailler au plus près des besoins des élèves sont perdus avec la réforme.


Cette rentrée montre qu’il est impossible de mettre en place cette réforme sans affecter considérablement les conditions de travail des personnels et les conditions d’étude des élèves. Une reconduction de cette organisation en groupes de besoins, à fortiori généralisée aux niveaux des Quatrièmes et Troisièmes nous semble proprement inconcevable.


Nous, élu·es des personnels enseignants et de Vie scolaire, élu·es des parents d’élèves et élu·es des élèves demandons l’abandon du « Choc des savoirs ».