Médaille d’or de la provocation, du mépris et du mensonge. Amélie Oudéa-Castera fait une entrée fracassante dans le palmarès gouvernemental ! Pourtant, certains de ses coéquipiers avaient mis la barre très haut sur ces mêmes épreuves. Il faut dire que les débuts de la ministre de l’Enseignement (privé), des jeux olympiques et paralympiques ont été remarqués : faux départ et double faute pour commencer. Puis à l’occasion de sa première sortie sur le terrain, Amélie Oudéa-Castera a été contrainte d’aller jouer en terrain adverse, en se rendant à l’école Littré dont elle avait publiquement dénigré les personnels. L’accueil fut à la hauteur de ses propos méprisants, glacial. La sortie de piste de la ministre lui fait aussi gagner l’épreuve du 100 mètres… huées !
L’Éducation nationale n’est pas une sous discipline olympique. Par leur déconnexion avec la réalité et l’ampleur des difficultés que doit surmonter l’école publique, Emmanuel Macron, Gabriel Attal et Amélie Oudéa-Castéra ont sous-estimé la colère des personnels face à cette navrante séquence, l’attachement de la profession au Service public d’éducation et la fierté de la faire vivre au quotidien. Nous faisons l’École et plus particulièrement cette École publique qui ne trie pas les élèves, les accueille toutes et tous, contribue à leur émancipation par les savoirs et à les faire grandir comme citoyennes et citoyens. C’est son honneur, sa force et son ambition. Et c’est ce que nous montrerons dans la rue dès le 1er février !