Bien loin des 10% de revalorisation qu’Emmanuel Macron avait promis, le gouvernement a concédé une augmentation de la valeur du point d’indice de +1,5 % au 1er juillet 2023, puis un ajout de 5 points d’indice pour toutes et tous au 1er janvier 2024. Est prévu l’ajout de 9 points d’indice pour les traitements les plus bas de la fonction publique.
Hausse pour les échelons 2 à 7 : Les augmentations de la prime d’attractivité vont de 600 € bruts par an (échelon 7) à 1 780 € (échelon 5). La prime d’attractivité pour les échelons 2 à 7 est donc comprise entre 1 500 et 3 370 € bruts annuels. Les primes d’attractivité des échelons 8 et 9 n’ont pas été revues.
Par ailleurs, l’indemnité de fonction est revalorisée comme l’ISOE. Le montant brut annuel passe de 1 618,50 € à 2912,47 € pour la spécialité EDO et de 2 044,19 € à 3 338,16 € pour la spécialité EDA.
L’alignement indemnitaire entre les deux spécialités promis en 2017 est toujours prévu pour janvier 2024.
La FSU a revendiqué l’augmentation de l’indemnité de charge administrative des DCIO.
La prime de pouvoir d’achat exceptionnelle :
Les montants dédiés aux collègues éligibles sur la période retenue par le gouvernement à savoir celle entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023ne concerneront que les collègues ayant perçu moins de 39 000 € brut sur la période considérée.Cette prime versée en une seule fois sur la paye de septembre aura un montant compris entre 241 € et 643 € net réparti en 7 tranches.