Dans cet article, vous trouverez les visuels du SNES-FSU (pour vos pancartes, votre panneau syndical et vos réseaux sociaux), les communiqués, la carte des mobilisations (en cours de construction) et une information sur le fonds action du SNES-FSU (pour en bénéficier ou y contribuer).
Où manifester?
Carte en cours de construction.
Communiqué intersyndical Éducation nationale
Réforme des retraites, « Pacte enseignant » Macron-Ndiaye : c’est toujours NON !
Les organisations syndicales de l’Education nationale partagent l’appréciation des confédérations et organisations syndicales interprofessionnelles qui, dans leur communiqué « Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social » indiquent suite aux manifestations du 1er mai : « Cette 13e journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé. »
Tout comme ils n’acceptent pas la réforme des retraites, les personnels de l’Education nationale dénoncent les annonces du président Macron et du ministre Ndiaye :
- Le « socle avec le doublement de ISOE/ISAE, est une revalorisation insuffisante au regard de la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis plusieurs décennies. Les mesures à moyen et long termes sur l’accélération du déroulement de carrière étaient indispensables. Pour une majorité de professeurs, CPE et PsyEN, les mesures à court terme ne vont même pas permettre de compenser l’inflation sur un an. Par ailleurs, les projets concernant les AED et AESH sont très largement insuffisants et continueraient de les maintenir dans une précarité inacceptable ;
- Le « pacte enseignant » va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Nos organisations contestent le choix du déploiement des réformes à coup de pactes au risque de traitements inéquitables des élèves dans le service public d’éducation. Cette stratégie est démultipliée pour la voie professionnelle. Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du Pacte dans celle prévue pour le Socle.
Les organisations syndicales revendiquent une véritable revalorisation des salaires au moins à hauteur de l’inflation pour tous les personnels de l’éducation nationale sans contrepartie avec un effort supplémentaire pour les plus faibles rémunérations et particulièrement les AED et les AESH, les personnels de catégories B et C ! Cela suppose des mesures fortes et pluriannuelles.
Dans cette situation, elles appellent les personnels à multiplier les réunions syndicales pour faire le point au lendemain des puissantes manifestations du 1er mai, pour réaffirmer les revendications et décider des moyens efficaces de faire reculer le gouvernement, y compris par la grève.
Avec les confédérations et organisations syndicales interprofessionnelles, elles appellent les personnels de l’Education nationale à être massivement en grève mardi 6 juin pour exiger l’abrogation de la loi sur les retraites !
Montreuil, le 9 mai 2023
Communiqués interpro
6 juin : gagnons le retrait de la réforme et obtenons des avancées sociales !
L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.
L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi Trans partisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise. Dans le cas contraire, si encore une fois, le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.
Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.
Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait d’avancer enfin sur les préoccupations des travailleurs et travailleuses.
L’intersyndicale rappelle que le salaire relève du partage des richesses : l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études est une priorité. Le SMIC doit demeurer un salaire d’embauche et ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés au SMIC toute leur carrière professionnelle
L’Etat doit aussi montrer l’exemple en augmentant le point d’indice dans la Fonction publique. Aucune branche professionnelle ne doit avoir des minima inférieurs au Smic. Aucune pension pour une carrière complète ne doit être en-dessous du Smic. L’égalité salariale Femme-Homme doit être une réalité concrète sans délai.
Pour les seniors il y a nécessité à mettre en place de réels dispositifs de reconversion, des retraites progressives. Pour la pénibilité et les risques professionnels, la totalité des critères de pénibilité supprimés en 2017 doivent être réintroduits pour permettre de vrais départs anticipés. Pour protéger la santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des droits et des moyens renforcés.
Pour permettre une négociation collective de qualité dans le cadre d’une démocratie sociale avérée et afin d’améliorer le droit d’expression syndicale, l’intersyndicale demande d’améliorer et renforcer les moyens pour les représentants du personnel en termes d’heures de mandats, de systématisation des représentants de proximité, d’augmentation du nombre d’administrateurs/administratrices ainsi quela fin de la limitation des trois mandats successifs.
Pour gagner l’égalité Femme-Homme il faut notamment revoir en profondeur l’index égalité salariale, revaloriser les métiers féminisés, majoritairement les moins bien rémunérés, proscrire les temps partiels subis et instaurer un indicateur pour suivre les déroulés de carrière. Ces propositions renforceraient d’ailleurs l’équilibre financier du système de retraite par répartition. Les dispositions de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au travail, y compris les violences sexistes et sexuelles, doivent enfin être mises en œuvre.
Pour l’environnement, des droits et prérogatives supplémentaires doivent être donnés aux représentants du personnel afin d’agir pragmatiquement et efficacement pour exercer leur mandat.
Ensemble les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse rappellent leur opposition à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois.
Ces propositions renforceraient l’équilibre financier du système de retraite par répartition, préservant et renforçant notre système de protection sociale collective.
Nous ne tournerons pas la page : ensemble, uni.es et déterminé.es pour gagner le retrait de la réforme et pour le progrès social, construisons partout les grèves et les manifestations le 6 juin !
Préparons la mobilisation du 6 juin et interpellons nos député.es pour le vote du 8 juin en allant et partageant le site intersyndical : https://jusquauretrait.fr
Paris le 30 mai 2023
Visuels
Pour les réseaux sociaux, pour votre panneau syndical ou vos pancartes en manifestation…
Tous les visuels du SNES-FSU contre la réforme des retraites sont disponibles dans l’article en lien ci-dessous.
Le fonds action du SNES-FSU
La grève commence à peser dans le budget des grévistes. Pourtant, contre cette réforme des retraites injuste et brutale, elle est indispensable. Au SNES-FSU, un mécanisme de type « caisse de grève » existe et fonctionne. Ainsi, un pourcentage de chaque cotisation est versé à un fonds action qui permet d’organiser les manifestations, notamment nationales, et d’apporter cette « aide à la grève » aux collègues. Bien sûr, comme cet argent vient des cotisations, il ne peut être utilisé que pour les adhérent·es.
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Contactez sans tarder votre section académique.
Vous êtes retraité-e ou n’avez pas cours ce jour-là ?
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