La note de service
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Rémunération des ECE : une avancée très insuffisante
Les IA-IPR de certaines académies ont transmis en décembre l’information selon laquelle les chefs d’établissement avaient reçu un courrier des Divisions des Examens et Concours : les ECE seront dorénavant rémunérées.
Ces ECE demandent un travail important, lors de leur préparation comme lors de leur réalisation.
Les épreuves pratiques ou orales du baccalauréat suivantes ont été rémunérées en 2022 :
– Epreuves orales de LLCER
– Epreuves orales d’Arts
– Epreuves pratiques de la série STHR
– Epreuves pratiques de la série STL
– Epreuves pratiques de Biologie-Ecologie
Dans certaines académies, les épreuves pratiques de SVT l’ont été en 2022.
A compter de la session 2023 seront également rémunérées :
– Evaluations des compétences expérimentales de SVT et de Physique-Chimie
– Epreuves pratiques de NSI
– Epreuves pratiques et orales de EPPCS
Les montants des indemnités afférentes seront calculées selon la distribution des candidats aux évaluateurs réalisée dans l’application Santorin, sur la base du taux 3 fixé par l’arrêté du 13 avril 2012 et déjà appliqué pour les épreuves orales et pratiques ponctuelles soit 9,60 euros de l’heure.
Or cette épreuve complexe ne se réduit pas à un oral, nous évaluons également la manipulation expérimentale elle-même et une production écrite.
Ce taux inférieur au SMIC horaire est scandaleux.
Pourquoi une modification des épreuves du baccalauréat n’entraîne-t-elle pas logiquement, une revalorisation actualisée et adaptée ?