En effet, dès lors qu’il existe un besoin pérenne en emploi, l’administration à la possibilité de recruter un. agent.e contractuel, y compris en CDI dès le premier contrat. Si l’administration n’y a jamais recours, c’est simplement parce qu’elle trouve avantage à maintenir les personnels dans la précarité.
L’urgence pour les AESH, c’est le temps plein qui doit être accordé à toutes celles et tous ceux qui en font la demande, avec un salaire minimum de 1850€ par mois.
Le SNES-FSU veut pour les accompagnant·es un temps plein avec un employeur unique, en restant sur les missions d’accompagnement. Le temps de travail qui doit intégrer les temps de trajet entre établissements, de préparation, de concertation avec l’ensemble des membres des équipes pluri-professionnelles, la formation continue nécessaire à l’adaptation, aux différents niveaux d’enseignement et aux différents handicaps.
Le SNES-FSU revendique d’urgence la création d’un corps de catégorie B de la Fonction publique intégrant et reclassant les agent·es déjà recruté·es, parce qu’il défend une fonction publique statutaire et de carrière. Toutes les missions de service public, stables et pérennes, comme celles des accompagnant·es d’élèves en situation de handicap, doivent être assurées par des fonctionnaires.
Le SNES-FSU exige un salaire minimum fonction publique de 1850€ par mois et une refonte urgente de la grille indiciaire, dont depuis juillet 2022 les deux premiers échelons correspondent au même indice plancher, avec un élargissement des espaces indiciaires pour avoir un rythme d’avancement qui permette une réelle progression de la rémunération.
Ce sont toutes ces revendications auxquelles le gouvernement ne répond pas, tandis que le SNES FSU porte une autre ambition pour l’école inclusive, les personnels et les élèves.