À la rentrée, l’ensemble des postes d’enseignants, CPE et Psy-ÉN ne seront pas pourvus. Inconséquence, manque de volonté politique pour redonner au métier son attractivité, absence de revalorisation salariale en sont les principales causes. Les tentatives les plus désespérées pour tenir l’engagement « un enseignant en face de chaque élève » n’ont pas donné les résultats escomptés. À Versailles, seuls 45 % des candidatures ont fait l’objet d’un contrat pour la rentrée : une nouvelle campagne de recrutement est donc relancée. À Nancy, un partenariat avec pôle emploi devrait permettre à des demandeurs d’emplois de « s’immerger » 10 jours dans un établissement scolaire.
Enseigner, ça s’apprend
Pour celles et ceux qui se lancent dans ces métiers passionnants, ce sera le baptême du feu. Dans bon nombre d’académies, l’accueil des nouveaux collègues ne sera pas à la hauteur des besoins et des attentes, malgré quelques tentatives : contenus pédagogiques en ligne, mise en place de cellules spécifiques, semaine de formation express fin août… Dans la réalité, nombre de néo-recrutés ne recevront pas la formation nécessaire pour relever le défi qui les attend dans les classes. Le risque : voir se multiplier échecs et déceptions, avec à la clé vocations gâchées, démissions, non renouvellements de contrats, turn-over… Le SNES-FSU continue donc d’exiger l’application de l’arrêté sur les besoins en formation de tous les non-titulaires.
Le coup de pouce pour bien débuter
Dans ce moment crucial, le SNES-FSU répond comme toujours présent. Ses militants, mais aussi ses syndiqués présents dans la quasi totalité des établissements, réserveront le meilleur accueil aux nouveaux collègues, pour les aider et les accompagner dans les premiers pas de leur nouvelle carrière. Être syndiqué au SNES-FSU, c’est être sûr d’avoir accès à des informations fiables données par des militants qui sont avant tout des collègues, et être accompagné pour faire respecter ses droits, s’informer et se former sur le métier.