La journée d’action du 20 janvier
Après une grève inédite le 13 janvier, la mobilisation s’est poursuivie le jeudi 20 janvier. Les personnels de l’Education nationale étaient dans l’action sous des formes diversifiées : rassemblements en fin de journée, retraites aux flambeaux, happening Ibiza devant les établissements (avec la playlist du SNES en fond sonore), grève et manifestation.
Quelle que soit la forme retenue, les revendications étaient les mêmes ! Les annonces du 13 janvier doivent se concrétiser rapidement : par exemple, les AED, qui font pourtant face à des élèves non masqués à la cantine, ne sont pas concernés par la première vague de distribution de masques FFP2. Les professeurs absents ne sont toujours pas remplacés et la gestion de la 5eme vague met toujours bon nombre d’établissements au bord de la rupture.
Cette journée de mobilisation a aussi permis de mettre en lumière l’état du service public d’Education en cette fin de quinquennat. Faute d’investissement à la hauteur des enjeux de la crise, les personnels sont toujours au quotidien dans des collèges et des lycées mal sécurisés (masques loin d’avoir été livrés partout, toujours très peu de capteurs de CO2 20 mois après le début de la crise sanitaire). Près de 7900 emplois ont aussi été supprimés depuis 2018, le Grenelle de l’Education n’a pas débouché sur la revalorisation historique annoncée par le ministre. Dans ces conditions, comment s’étonner que l’Education nationale n’attire plus et manque de remplaçants ?!
Le 27 janvier, on continue, pour nos salaires
L’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL) appelle à la grève le jeudi 27 janvier pour l’augmentation des salaires et des pensions. La reprise de l’inflation grignote les salaires et les pensions. Dans l’Education nationale, le décrochage salarial est incontestable. Ce déclassement salarial est une des explications majeures de la crise de recrutement. Il y urgence pour nos salaires : toutes et tous en grève le jeudi 27 janvier !