Des contenus en information-documentation dilués
La prise de conscience de l’importance de former les élèves et de leur faire acquérir une culture informationnelle s’est traduite par l’apparition de l’EMI (2016). Elle semble désormais s’éloigner des préoccupations institutionnelles et des nouveaux programmes du lycée. Il en résulte un éparpillement de contenus, au fil des programmes, sans cohérence, sans progression – et surtout sans moyens supplémentaires ! – pour permettre de mettre en œuvre de véritables apprentissages.
Des modalités d’enseignement inexistantes
En s’appuyant sur la nouvelle circulaire de missions (2017) et sur les pratiques professionnelles, le SNES-FSU a proposé des amendements pour renforcer et rendre visibles les collaborations avec le professeur documentaliste afin que celui-ci puisse prendre toute sa place dans les enseignements dispensés. Le ministère s’obstine à maintenir le professeur documentaliste dans un rôle d’accompagnant pédagogique voire à confondre le professionnel et le lieu, CDI.
SNT : le professeur documentaliste, une variable d’ajustement ?
Il y a beaucoup de flou autour de ce nouvel enseignement avec des politiques qui diffèrent d’une académie à l’autre. Il est à craindre que la participation du professeur documentaliste reste de l’ordre du bricolage local… au détriment de la formation de tous les élèves.