Dès le 05 décembre, le mouvement était particulièrement suivi dans l’Éducation et s’est inscrit dans la durée notamment par trois journées de grève majoritaire et des reconductions dans de nombreux établissements et écoles.
L’opinion publique tout comme les personnels de l’Éducation ne se laisseront pas abuser par les opérations médiatiques du Gouvernement, ni par les tentatives d’opposer les salariés entre eux, les générations entre elles.
Les organisations syndicales dénoncent toutes entraves au droit de grève et de manifestation plus particulièrement envers les jeunes, ainsi que des applications abusives de l’arrêt Omont pour imposer aux personnels des retenues sur salaires non justifiées.
Pour les organisations syndicales de l’Éducation, le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la situation sociale actuelle. C’est pourquoi elles demandent au Premier ministre de prendre en compte le rejet massif exprimé par les mobilisations du projet de régime universel à points et de retirer ce dernier.
Les annonces d’Édouard Philippe ont confirmé tous les reculs que cette réforme entraînerait notamment pour les femmes qui seraient particulièrement pénalisées.
Aucune réponse concrète n’a été donnée aux organisations syndicales qui demandent au gouvernement d’ouvrir de réelles négociations sans préalable sur la base des propositions des organisations syndicales pour le renforcement et l’amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.
Contrairement aux annonces du ministre de l’Éducation et du gouvernement, nos organisations syndicales exigent des augmentations de salaire sans contrepartie.
Les organisations SNES, SNUIPP, SNEP et SNUEP-FSU, CGT educ’action, SNALC, SUD éducation, SNCL appellent l’ensemble des personnels à poursuivre et renforcer la grève.
Elles soutiennent les assemblées générales qui décident la reconduction de la grève et appellent à organiser et à participer aux actions locales du 19 décembre, du week-end et pendant les vacances de noël avec les secteurs professionnels comme la SNCF, la RATP, les ports, les raffineries, les transports, la santé qui resteront mobilisés pour exiger du gouvernement qu’il retire sa réforme. Sans réponse du gouvernement, elles décident d’appeler les personnels à se réunir en assemblées générales pour amplifier le mouvement y compris par la reconduction.
D’ores et déjà, elles appellent à faire de la journée interprofessionnelle du 09 janvier un temps d’une ampleur exceptionnelle.