Coûte que coûte, le ministère veut imposer les épreuves communes de contrôle continu (E3C) dès cette année de Première alors que les élèves et les enseignants sont maintenus dans le flou total.
Malgré la communication officielle qui ressasse les mêmes infographies, rien n’est anticipé pour la mise en œuvre des épreuves locales du bac, en témoignent encore le renvoi au local des décisions d’aménagement des épreuves pour les élèves en situation de handicap (voir ici).
Une situation inacceptable
Le SNES-FSU continue de demander l’annulation urgente de la première session de ces E3C, et la transformation de la seconde en épreuves nationales en juin. Si le ministère persiste à imposer ces nouvelles épreuves, il exige qu’un cadrage strict soit mis en place, afin de garantir au maximum l’égalité de traitement entre les candidats. Le passage des E3C doit être fait dans les conditions de l’examen (deux surveillants par salle, salle dédiée…), sur un temps banalisé et clairement identifié comme étant celui d’une épreuve de bac. L’ensemble des épreuves doit être organisé sur une période courte et définie nationalement.
La convocation des correcteurs et la répartition des copies doivent être gérées par les services rectoraux des examens. Les inspections doivent organiser en amont des réunions d’entente afin de préserver des critères homogènes d’évaluation. Tous les correcteurs doivent bénéficier d’une décharge de cours et de la rémunération prévue par les textes pour cette charge supplémentaire de travail.
N’hésitons pas à interpeller collectivement l’inspection pédagogique par courrier, à alerter les parents d’élèves et à se réunir pour faire valoir ces revendications ! Toutes les informations sont disponibles au lien suivant : https://www.snes.edu/Le-ministere-fait-exploser-le-bac.html.