Depuis des mois, le SNES-FSU alerte le ministère sur l’opposition des professeurs aux réformes du lycée et du baccalauréat. A aucun moment, Le ministre n’en a tenu compte. Il a balayé d’un revers de main toute critique et toute possibilité de dialogue.
Ni les pétitions, ni les manifestations, ni les grèves n’ont réussi à infléchir cette obstination.
Cette attitude a provoqué l’appel de l’intersyndicale à la grève le premier jour du baccalauréat. A cette décision exceptionnelle, le ministre a répondu par le déni, le mensonge, les provocations et, une fois de plus, par le mépris.
Aujourd’hui, il franchit un pas supplémentaire en menaçant de retirer jusqu’à 15 jours de salaire aux professeurs ayant collectivement décidé une rétention des notes, qui feraient valoir leur droit de grève le jour de la remise des notes du baccalauréat. Il prend ainsi la responsabilité de faire monter la colère de toute la profession, aujourd’hui et pour la rentrée, et, il met en péril la communication des résultats du baccalauréat dans les délais prévus.
Le SNES-FSU soutient tous les collègues, mobilisés sur le baccalauréat ou sur le brevet des collèges, qui seraient menacés et, en cas de sanction, les assistera dans leur recours et appellera toute la profession à soutenir financièrement les grévistes.
Paris, le 2 juillet 2019