Désarroi
Beaucoup d’élèves sont dans le brouillard concernant l’offre de leur lycée de secteur. Des collègues témoignent de l’impossibilité d’obtenir une dérogation pour suivre une option artistique en Seconde ou une spécialité en Première.
De nombreux établissements se mobilisent contre la suppression des spécialités. Les nouveaux programmes de Seconde et Première vont accroître la charge de travail des collègues ; la suppression des enseignements d’exploration de Seconde couplée à des suppressions de spécialité et/ou d’options conduira certains collègues à effectuer un complément de service dans un autre établissement, notamment en collège.
Options à la marge
La « marge à tout faire » est censée financer une multitude d’enseignements et de dispositifs : options, groupes, accompagnement… Contre l’avis du Conseil supérieur de l’Éducation, le ministre a persisté dans sa volonté de différencier les langues anciennes (coeff. 3) des autres options (coeff. 2). Ces coefficients très faibles ne sont pas incitatifs pour les élèves : il faudrait un coefficient 8 pour conserver le poids actuel des options, qui sont toutes en danger à terme. Leur évaluation aura lieu en contrôle continu. À ce jour le ministère ne donne pas d’information sur les modalités d’évaluation des candidats libres.
Le plan d’action engagé par le SNES-FSU, la manifestation nationale du 30 mars sont autant d’occasions pour se faire entendre. Le SNES-FSU relaie les mobilisations des établissements et soutient la pétition à l’initiative des professeurs d’options et des artistes partenaires « Pour la sauvegarde des enseignements artistiques au lycée ».
Sandrine Charrier
www.change.org Rechercher : pour la sauvegarde des enseignements artistiques
L’US n°786 SAMEDI 9 MARS 2019