Programme de spécialités : Innovation Technologique IT, Ingénierie et Développement Durable I2D, Ingénierie, Innovation et Développement Durable 2I2D 1ère et Terminale

Ce compte-rendu présente une synthèse de la consultation. La suite à donner à ces échanges prendra la forme d’amendements déposés par le SNES lors de la présentation des programmes au Conseil Supérieur de l’Éducation.

Présentation du programme faite par l’IG :

Un élève de STI2D doit être un acteur éclairé et responsable de l’usage des technologies et de leurs enjeux. Les programmes ont été écrits en renforçant l’approche pluridisciplinaire au sens des STEM, concept en cours aux USA, avec une prédominance de l’aspect design. Ils sont en continuité avec les 2 options de seconde. L’expérimentation, la pédagogie de projet et la réalisation de prototypes sont les modalités premières des spécialités IT, I2D et 2I2D. Le projet de terminale est pluri-technologiques et collaboratif, faisant appel à au moins deux enseignements spécifiques, et donc à au moins deux sections d’élèves (exemple : ITEC et SIN).

Ces enseignements ouvrent tout pour les poursuites d’étude, avec un profil d’ingénieur créatif et innovant. Les différentes modalités suivant les spécialités sont : approche active par mini-projets en IT, approche expérimentale en I2D, approche collaborative de conception en 2I2D. Les programmes s’articulent autour de concepts clés (résistance des matériaux, cinématique des mouvements…). Les approfondissements des solutions constructives sortent du tronc commun et se font dans les enseignements spécifiques. Ces derniers représentent 70% (part modulable) de la spécialité 2I2D de terminale.

Questionnement :

  • Avez-vous pensé aux évaluations lors de l’écriture de ces programmes, qui guident l’ingénierie de formation réalisée par les enseignants ?
    Éléments de réponse (ER) : Cela ne doit pas et ne fait pas partie de la demande aux rédacteurs. Des recommandations pourront être ajoutées.
  • Pour l’enseignement de spécialité 2I2D, pourquoi ne pas proposer une épreuve en terminale comportant une partie commune et déclinée ensuite en 4 parties spécifiques ? D’ailleurs, il manque un chapeau intitulé 2I2D surplombant les 4 colonnes ITEC, SIN, AC et EE. Il permettrait de voir que la spécialité 2i2D est composée de parties communes aux quatre domaines spécifiques et de parties contextualisées et rattachées à ces derniers.
    Éléments de réponse (ER) : Oui, c’est une idée et la modification du tableau est possible.
  • Le programme s’est alourdit, avec des renforcements de certains domaines et de nouveaux chapitres. Comment peut-on faire pour tout enseigner avec la réduction horaire ?
    Éléments de réponse (ER) : En fait, les enseignements sont simplifiés et allégés grâce au déplacement de l’apprentissage des solutions constructives dans les disciplines spécifiques.
  • Les collègues ne sont toujours pas à l’aise dans les enseignements spécifiques, hors de leur formation première, comment allez-vous répondre à leurs besoins ?
    Éléments de réponse (ER) : Le projet doit-être pluri-technologiques et collaboratif : il doit donc être traité par des enseignants de disciplines différentes, avec des élèves de sections différentes (ITEC, SIN, EE et AC). Il faut donc qu’au minimum un lycée comporte au moins 3 spécialités, donc des ouvertures à réaliser.
  • Pensez-vous que le jumeau numérique contribue à appréhender complètement le réel ?
    Éléments de réponse (ER) : Non, il figure de façon très soft. C’est plus pour l’affichage…
  • Les langages python et C++ sont imposés, mais ne serait-il pas plus pertinent d’utiliser les langages déjà implantés dans les produits utilisés ?
    Éléments de réponse (ER) : Oui, les langages de programmation sont proposés dans un souci d’harmonisation, cela va être précisé. Le recours aux autres langages ne sont pas interdits.
  • Pourquoi les cours en ETLV ne disposent pas d’un programme et qu’aucune formation ne soit proposée aux enseignants en co-intervention ? (Ce n’est pas une pratique innée)
    Éléments de réponse (ER) : Nos enquêtes montrent que le co-enseignement plait à ceux qui le pratiquent. Un programme d’ETLV a été écrit. Il sera mis à disposition.

Conclusions par M. HUART (DGESCO) :

Il y a eu des remises en cause de la forme du programme mais pas de point dur sur le fond. Le problème de la complexité des évaluations a été mis en lumière. Un débat dur l’ETLV a eu lieu.


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