Projets de programmes de sciences physiques et de d’outils numériques en STD2A

9 novembre 2018

L’IG d’AA et de sciences physiques étaient présentes. Seules deux organisations syndicales se sont déplacées : SNES (4 personnes) et SNALC (2 personnes)

Classe de 2de : Après une brève présentation des programmes par l’IG, les organisations syndicales interviennent pour souligner la grande liberté accordée aux équipes pédagogiques, notamment concernant les microprojets. Toutefois, le SNES regrette le manque de documents d’accompagnement, qui seraient pourtant fort utiles en particulier pour des établissements qui souhaiteraient ouvrir ces formations. Par ailleurs, le SNES soumet le problème de financement de cette formation. Cette option rentre-t-elle dans les marges allouées aux établissements ? M. Huart (directeur de la DGESCO) répond que les recteurs connaissent les besoins et abondent en fonction de ce paramètre.

Cycle terminal (classes de 1ere et de Terminale) : l’IG d’AA présente succinctement les enseignements de physique-chimie et d’outils et langages numériques, en insistant sur les liens avec la poursuite d’études en DNMADE. Le SNES intervient directement sur l’absence de définition de niveaux taxonomiques et de bornage. Il semble d’autre part que les modes d’évaluation entre ces deux enseignements sont différents dans leurs modalités. Le SNES insite sur le manque « d’opérationabilité » et relève aussi le manque de bornage. L’IG affirme qu’il s’agit d’un choix délibéré en vue d’assurer un maximum de liberté pédagogique. Pour le SNES, l’épreuve terminale se doit néanmoins de porter sur des items attendus et définis. En classe de 1ere, ces deux enseignements s’inscrivent dans le prolongement de la 2de.

Concernant le projet de 75h, l’IG signale qu’elle est source de surenchères, de stress, voire de burn-out ; il sera donc transformé. L’enseignement de physique chimie passe de 3h élèves à 2h en 1ere et disparait en Terminale. Nous faisons remarquer qu’il est regrettable de ne pas enseigner cette discipline en Terminale alors qu’elle est présente dans le nouveau diplôme post-bac DNMADE. De plus, par rapport au programme précédent réparti sur les deux années du cycle les allègements sont faibles. Pour le SNES, ce niveau programme ne pourra rentrer dans une plage aussi restreinte. Quant à l’évaluation, elle aura lieu en CCF. Pour le numérique, le SNES estime que le document fourni est trop succinct ; il se présente comme un « inventaire à la Prévert » ; il ne définit ni savoirs, ni compétences, ni bornages, ni niveaux taxonomiques, ce qui rend de facto la création de sujets et les évaluations problématiques. Le SNES demande aussi la mention explicite de l’usage de logiciels libres et de l’interopérabilité des données. Le SNES demande aussi un tableau de synthèse des connexions interdisciplinaires ce qui permettrait d’introduire du contenu explicite dans la partie numérique. Le directeur de la DGECO répond que ceci représente une grande quantité de travail eu égard au délai imparti !

Conclusion : Ce projet à coût constant a été rédigé dans l’urgence. Il risque de créer une année transitoire difficile et ce dès la rentrée prochaine.


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