En réponse aux récentes déclarations ministérielles sur la place supposément revalorisée du latin et du grec, le SNES-FSU a écrit au ministre le 18 octobre pour rappeler que toutes les options sont affaiblies dans l’architecture du nouveau bac. Exclusivement évaluées dans la part de contrôle continu établie via les bulletins trimestriels, les options pèsent au mieux pour un peu plus de 1 % de la moyenne générale. Cette question montre que c’est bien la globalité des modalités prévues pour l’évaluation des enseignements qui pose problème. Le SNES-FSU souhaite donc voir revu l’ensemble de la réforme du baccalauréat dont l’économie n’est pas acceptable. Le poids du contrôle local risque de transformer l’examen en une procédure très complexe et le diplôme national en certification maison. À cet égard, revenir à des épreuves terminales et nationales serait la garantie la plus sûre de la simplicité et de l’égalité de traitement des candidats.

https://www.snes.edu/Que-deviennent-les-options.html


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