L’arrêté du 16/07/2018 définit les épreuves du Baccalauréat à compter de la session 2021.

CONDITIONS
Les conditions d’inscription restent inchangées, par rapport à l’existant :
« Le choix des langues vivantes étrangères pour les épreuves de langue vivante A, B ou C et le choix des langues régionales pour l’épreuve de langue vivante B ou C sont opérés par le candidat au moment de l’inscription à l’examen, à condition qu’il ait suivi l’enseignement correspondant dans un établissement d’enseignement scolaire public ou privé sous contrat ou auprès du Centre national de l’enseignement à distance. »

CONTENU
Même si on ne connaît pas encore le contenu exact, l’évaluation porterait sur l’ensemble des compétences :
« Les épreuves de langue vivante étrangère évaluent les compétences écrites et orales définies par arrêté du ministre chargé de l’éducation nationale. »
Ainsi, « Les épreuves communes de contrôle continu se répartissent pour chaque enseignement concerné, d’une part, en deux épreuves en classe de première et, d’autre part, en une épreuve en classe de terminale. Elles sont organisées en deux séries d’épreuves au cours des deuxième et troisième trimestres de la classe de première et en une série d’épreuves au cours du deuxième trimestre de la classe de terminale.
L’enseignement de spécialité suivi le cas échéant uniquement pendant la classe de première et l’enseignement scientifique sont évalués chacun en classe de première en une seule épreuve commune de contrôle continu. »
Ainsi, la LVA et LVB pèseront pour 5 % chacune dans le contrôle continu. Et, de manière générale, toutes les épreuves seront en contrôle continu. Autrement dit, tout ce que nous avions dénoncé ces dernières années se trouve repris et amplifié.
Concrètement, d’après ce qu’écrit le MEN dans un article sur Eduscol (Baccalauréat 2021 : un tremplin pour la réussite) :
« L’écrit sera évalué selon les standards européens dans le cadre des épreuves communes. L’oral sera apprécié d’après les mêmes standards, à partir de février de l’année de terminale, selon les dispositions actuelles.
Parallèlement, la logique de certification a vocation à se développer, en direction d’abord des élèves qui suivent des cursus à dimension internationale (sections internationales, sections européennes, etc.) ou qui choisissent la spécialité Langues, littératures et cultures étrangère ».
Là encore, nous ne pouvons que nous inquiéter de l’idée de développement des certifications qui, outre le fait qu’elles sont une négation du pouvoir de certification des enseignant·e·s, représentent une privatisation rampante du système éducatif.

ORGANISATION
L’organisation est renvoyée à l’échelon local :
« L’organisation des épreuves communes de contrôle continu relève de chaque établissement scolaire, qui en détermine les modalités d’organisation.
Plusieurs établissements scolaires peuvent organiser en commun tout ou partie de ces épreuves. »
Depuis l’expérience de ces dernières années, nous savons pourtant combien ce type d’organisation est inégalitaire et lourde.


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