Non titulaires

L’emploi précaire est en constante hausse dans la Fonction publique : les agent·es non titulaires, y compris dans l’Éducation nationale, sont de plus en plus nombreux·ses et représentent plus de 20 % des personnels. 37 % d’entre elles et eux subissent un temps incomplet. Le gouvernement choisit, au détriment du service public, de faire des économies sur le dos des agent·es.

Mobilisation


Le 5 juin, le SNES s’est mobilisé avec la FSU pour dénoncer la précarité dans la Fonction publique : les collègues se sont rassemblé·es sur tout le territoire pour faire entendre leur voix.


La FSU revendique un véritable plan pluriannuel de titularisation, avec des conditions de concours et d’entrée en année de stage qui tiennent compte de la réalité de la situation des personnels sur le terrain. L’amélioration des conditions de travail et de rémunération est essentielle pour répondre à la crise du recrutement, ce qui permettrait d’endiguer durablement la précarité dans la Fonction publique.
Pour toutes et tous, AED, AESH, enseignant·es, CPE et Psychologues de l’Éducation nationale, la FSU revendique des grilles de salaires nationales qui tiennent compte de la professionalité des collègues, et un minimum Fonction publique à 1 850 € par mois.

Métiers maltraités


Des pans entiers de l’activité d’une partie des personnels sont attaqués, et les métiers maltraités. Les nouveaux collègues non titulaires enseignant·es, CPE et Psychologues de l’Éducation nationale sont recruté·es sur des zones de remplacement (CZR) parfois aussi grandes que l’académie. Les AED qui
veulent un CDI sont soumis·es à la décision arbitraire de leur hiérarchie, car celui-ci n’est pas automatique.


Lors des groupes de travail sur l’École inclusive, le SNES-FSU a vu revenir les Assistant·es à la Réussite Éducative (ARE), fonction hybride AED-AESH unanimement dénoncée : une catastrophe pour les AESH. Moins d’un·e élève en situation de handicap sur deux bénéficie d’un accompagnement. Beaucoup d’AESH, 98 % des femmes, subissent des temps incomplets et vivent sous le seuil de pauvreté en travaillant. Nombre d’entre elles démissionnent parce que leur situation est intenable. Mais à celles qui
restent, on annonce qu’elles devront, en plus, s’occuper des élèves à besoins particuliers. Sans moyens, ni statut.


Le SNES et la FSU continuent leur combat pour résorber la précarité, et portent haut les justes revendications des personnels pour une véritable sortie de la précarité.

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