Éducation prioritaire, formation initiale et continue, rythmes scolaires, conditions de travail et d'exercice de nos métiers, carrières, rémunérations, postes... pour les élèves comme pour les personnels, l’Éducation ne peut plus attendre.
Comme vous, qui avez été nombreux à témoigner après les événements de Créteil, les personnels, dans leur grande majorité et quels que soient leurs métiers, ne se sentent pas toujours suffisamment reconnus, aidés et soutenus par l'institution et son "management". Le ministre promet son soutien, mais sur le terrain, nous vivons des suppressions de postes et un sentiment d'abandon.
Le budget 2019 enterre la priorité à l’Éducation avec la suppression de 1 800 postes dont 400 postes d'administratifs.
Pour répondre aux besoins de la société et aux enjeux de son développement, la Fonction publique et les services publics exigent d'être renforcés, leurs personnels reconnus, leur travail valorisé. Pourtant, avec sa politique "Action publique 2022", le gouvernement n'entend pas réformer pour améliorer et renforcer le service public. Il va amplifier la pression sur les personnels en supprimant de dizaines de milliers postes, précariser l'emploi public par l'augmentation massive du recours au contrat et soumettre les évolutions des rémunérations à la "performance".
Pour l'avenir des jeunes comme pour celui de toute la société, il est urgent de réussir la transformation du système éducatif, de juguler la crise de recrutement de professeurs et de donner au système les moyens de sa bonne organisation et de l'accomplissement de toutes ses missions. Formation des citoyens, réussite de tous les élèves, élévation du niveau de qualification... autant d'impératifs pour une société en crise et en mutation qui nécessitent d'améliorer la situation des personnels incarnant le service public au quotidien.
Sur tous ces sujets, la FSU développe une action syndicale déterminée et intervient à tous les niveaux et par tous les moyens, pour porter les revendications des personnels et pour gagner des avancées.
C’est pour porter publiquement ces exigences pour la jeunesse, mais aussi pour l’amélioration des conditions de travail, de rémunération et d’emploi des personnels pour refuser les suppressions de moyens, que la FSU a pris dès le mois de septembre l'initiative de proposer une perspective unitaire d'action à toutes les organisations syndicales de l'éducation. La FSU, avec l'ensemble des organisations syndicales de l'Éducation nationale, vous appelle
à être en grève le 12 novembre prochain et à participer aux manifestations.
Ensemble, donnons de la voix pour exiger que la priorité à l’Éducation redevienne une réalité et donne réellement un avenir à toutes et tous.
Pour cela, lors des élections professionnelles qui se dérouleront du 29 novembre au 6 décembre,