Chère et cher collègue,
La fin de l’année approche. Loi Blanquer, loi Fonction publique, réforme du lycée, conditions de travail en collège comme en lycée, ce furent des mois compliqués face à un
gouvernement autoritaire qui refuse d’écouter les personnels.
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Parce que nous refusons de subir, nous nous sommes mobilisés : grèves, manifestations, interpellations via les médias et les réseaux sociaux, lettres au ministre... Nous avons obtenu que les établissements des savoirs fondamentaux
disparaissent de la loi « pour une école de la confiance ».
Cela ne suffit pas !
Nous demandons :
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- une revalorisation des rémunérations ;
- le retrait des réformes des lycées et du baccalauréat ;
- le retrait des projets de loi « École de la confiance » et « Fonction publique »;
- une baisse des effectifs ;
- des moyens pour l'inclusion en collège et lycée ;
- l'arrêt du management autoritaire renforcé par la possibilité accordée au chef d'établissement :
- d'imposer deux HSA,
- de donner un avis préalable sur les mutations et les promotions,
- de mettre à pied un collègue 3 jours sans traitement.
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C’est pourquoi, avec une intersyndicale large, soutenue par de nombreuses associations, nous appelons à la grève le 17 juin
prochain, ouverture de l'avant-dernier baccalauréat vraiment national (si la réforme est maintenue en l'état), jour des épreuves de philosophie et de français.
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Il s’agit d’un acte exceptionnel et solennel, qui peut susciter débat.
Mais c'est contraints par le refus du ministre de tout dialogue que nous appelons les personnels à se mettre en grève le 17 juin, non pour
pénaliser nos élèves, mais pour leur assurer la meilleure éducation possible, un diplôme national ne fermant pas les portes à certains du fait de leur origine sociale ou territoriale.
Cette grève est essentielle si nous voulons continuer à exercer nos métiers, travailler avec nos élèves des contenus formateurs, loin des logiques managériales funestes pour les équipes.
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